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Retour en arrière avec quelques vidéos...

D'abord notre passage aux îles Maskelyne

avec cette vidéo montrant les danseurs par qui le scandale avec Facebook est arrivé...
Je vous racontais :
Pour 2000 vatu chacun nous assistons à une heure de danse coutumière. Celle ci est exécutée dans la forêt, uniquement par des hommes de la tribu des "smol Nambas". Séquence culturelle. L'île de Mallicolo est grosso-modo peuplée par 2 tribus, les big Nambas au nord et les smol (small) Nambas au sud. Les bigs Nambas portaient pour tout vêtement des grands étuis péniens (en feuilles de bananiers ou de pandanus), les smol Nambas des petits étuis péniens. Comme nous sommes au sud nous avons regardé, vous l'aurez compris, des danses de petits étuis péniens.

Ensuite notre courte escale à l'île Pentecôte 
Je vous parlais de notre séance d'apnée sur un volcan sous marin

 Dans une barque locale, (moyennant 80 euros, là ils nous ont vu venir !) on part nager en mer un peu plus loin le long de la côte sur des sources d'eau chaude qui dégagent des bulles sulfurée. Ici aussi l'activité volcanique ne cesse jamais, on se brûle les pieds sur la plage d'autant plus que le sable est noir et on se prend des coups de soleil infernaux, (bêtement on ne porte que des maillots de bain, aucune autre protection) on ne sait plus où se fourrer. On a beau s'abreuver avec des noix de coco fraîche on revient à bord complètement desséchés


Enfin notre belle journée à Ambae, avec les petits danseurs du collège de Saratamanta
Je l'avais largement décrite :


Alors que nous errons au hasard dans la ville, un type en vélo vient nous signaler qu'un festival culturel, genre kermesse des écoles, se tient en ce moment même dans un grand collège, pas loin d'ici. Le genre d'endroit improbable qu'on aurait jamais trouvé tout seuls, à un kilomètre d'ici, à l'écart de tout, au milieu d'une immense cocoteraie.
Nous arrivons à l'heure du déjeuner et achetons notre repas sur place : 1.15 € pour une grosse part de riz et un minuscule morceaux de poulet servis dans un petits sac en feuille de bananier. Aucun plastique, pas de couvert, on mange à la main et on ne boit pas . (Heureusement je trimbale une petite gourde d'eau). Ensuite nous passons un après midi exceptionnel. Enfants et professeur(e)s s'attachent à faire revivre les coutumes et danses traditionnelles, mais pour eux mêmes ; nous sommes les seuls blancs ici et sans doute dans toute l'île. On fait des vidéos et de la photo bien sûr, c'est difficile de tout décrire ce que nous avons vu. Il y a la confection du kava à l'ancienne avec pilon en corail et filtrage dans la fibre de cocotier, le tressage des nattes et vêtement en pandanus. On ne comprend rien aux commentaires dits exclusivement dans le langage du coin. Tous les enfants sont habillés en costumes traditionnels et exécutent un rituel ou des danses. Ils jouent du tam-tam sur de gros troncs ou arrivent à soulever et transporter l'un des leurs sur quelques feuilles empilées les unes sur les autres, sans aucune liane ni rien pour les lier ensemble, un truc magique. Comme dans toutes les écoles du monde on observe professeures et mamans se presser autour des enfants pour les habiller, les faire tenir tranquilles puis les accompagner lors de leur petite danse. Un régal, comme par exemple lorsque des tout petits miment une espèce de chenille en avançant à quatre pattes et en chantant. Personne ne nous prête attention, sauf un certain Jacques Sésé, un chef important qui fut autrefois membre du gouvernement et milita pour la conservation du Français comme langue officielle, mais perdit. Franchement l'Anglais c'est tellement plus simple... Bien sûr il est content de parler de son île dans une langue qu'il adore. Le festival culturel va durer encore 2 jours et j'enrage car nous partons déjà. 






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