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TARAVAI (Gambier-suite février - mars 21)

 

Nous avons passés de bon moments en juillet 2016 à Taravai et sommes heureux de retrouver un couple adorable,  Valérie et Hervé qui réservent toujours un bon accueil aux plaisanciers.

Le père Laval de la congrégation de Picpus débarque aux Gambier en 1834
Mangareva vue de Taravai
Téthys au mouillage devant Taravai
  Non seulement ils proposent des fruits et légumes mais en plus chaque dimanche ils organisent un barbecue pour toute la communauté des voiliers.  Hervé chasse des chèvres dans la montagne, fabrique des pièges pour attraper les cochons sauvages qui rodent sur ses terres et ne manque pas de zigouiller toutes les poules qui circulent sur son terrain. En ces temps de Covid, une bonne quarantaine de voiliers tournicotent dans tout le lagon entre les îles, les affaires tournent bien pour Hervé et Valérie...Valérie nous offre une espèce de saké fait maison, pas franchement bon
 Nous faisons d'abord le tour de l'île avec Téthys en nous arrêtant de-ci de-là pour aller voir les fonds sous marins très différents de ceux des Tuamotu.
Plages immenses, sable immaculé


Ici le corail est plus beau et varié, les poissons beaucoup plus gros en général.


Poisson perroquet


Seul hic au tableau, la clarté de l'eau fort décevante.

Poisson papillon
Poissons papillons ou chaetodons dévorent une méduse
Nous évoluons dans de l'eau verte, disons que nous avons plus de mal à avoir une vue d'ensemble des patates de coraux 

  

Girelle

 Il existe ici une drôle de forme de corail appelé fungia.




Nous les nommons "corail assiette" à cause de leur forme.
En fait il s'agit d'un polype solitaire, qui fabrique sont squelette individuel et libre, contrairement aux autres coraux qui vivent en colonie et construisent ainsi les récifs et les barrières. Les fungias s'entassent pêle-mêle sur le fond comme un tas de vaisselle mal rangée. 

Pour nous reposer de la nage on fait une randonnée dans la montagne.


Un vague chemin permet de traverser partiellement Taravai de la côte est à la côte sud.
Île Vierge, presqu'île de Crozon ??

En chemin Yves apprivoise les Bernard l'Ermite
Au bout du chemin nous tombons sur une jolie maison dans un jardin d'Eden ou vit (momentanément) Hélène. Dans sa solitude elle se montre toute heureuse de nous accueillir et à peine sommes nous arrivés qu'elle saute sur une énorme noix de coco verte et la coupe pour nous offrir à boire.
  Quelle bonne idée, nous sommes assoiffés !


On s'abreuve tous les trois à la même noix de coco

Après nous avoir raconté un petit morceau de sa vie (pas toujours drôle), de celle de ses 7 enfants,

Hélène nous fait visiter le jardin où nous cueillons entre autre d'énormes avocats.
Nous ne pouvons pas partir sans emporter aussi des citrons et des poivrons... nous refusons les pamplemousses trop lourds à trimbaler. 
Revenus devant le village (3 maisons) nous parcourons à nouveau avec bonheur la belle allée couverte qui mène à l'église.




Un certain Jean qui sert un peu de bedeau en déverrouille la porte pour que nous la visitions.
Quand même Jean nous offre des avocats
 En fait pour l'instant elle est encombrée de matériel de construction car les habitants ont décidé de refaire la toiture et la peinture des murs extérieurs. Le toit de belles briques édifié vers 1850 se trouve remplacé par de la tôle.
Navette de l'aéroport (un seul vol hebdomadaire entre Papeete et les Gambier)
La demie douzaine d'habitants de Taravai n'y suffirait pas, aussi chaque week-end des bénévoles, une bonne quarantaine, arrivent de Mangareva, l'île principale. Le maire met à disposition la navette de l'aéroport pour les transporter jusqu'ici.
De façon très traditionnelle les femmes préparent le "màa" (repas) pendant que les hommes grattent la vieille peinture et s'activent sur les solives.


Les collégiens sont commis au jardinage
Les plaisanciers viennent donner un coup de main régulièrement.
 Ainsi Annette participe au grattage de la peinture pendant que nous allons plonger...
Premier service

Après le repas, les" mamas" se reposent

Sous l'eau dans un décor magnifique de coraux "acropora",
ces belles formations en forme de guéridon , nous rencontrons quelques requins apeurés qui nous fuient dès qu'on les approche.
Rencontre avec un requin , c'est toujours furtif, pas le temps de déclencher l'appareil que la bête s'enfuit déjà...
Certains circulent avec quelques petites carangues d'or qui nagent en permanence au bout de leur nez, sans doute pour profiter des restes de repas du requin. 

Une holothurie longue de 2 mètres au moins



A défaut de participer au barbecue d'Hervé, nous lui achetons un morceau de chèvre. Monique et Pierre galèrent comme des fous pour le découper à la scie à métaux. Monique en cuisine les morceaux et nous mitonne  un truc genre "couscous algérois." 
Malgré tout ses efforts, son rata s'avère plus que quelconque et nous finissons par en jeter la moitié. Pour nous consoler nous achetons un morceau de coryphène, la scie à métaux se montre tout aussi indispensable pour en venir à bout, mais au moins on se régale.

Rendez vous dans quelques jours pour une visite d'Akamaru. 

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