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Affichage des articles du novembre, 2019

LA VIE DE CHANTIER - 1

    Hé oui, l'envers de la médaille plaisancière, c'est l'entretien du bateau... on ne peut s'y soustraire, faute d'avoir de mauvaises surprises en pleine traversée ou dans des coins paumés, et même comme cela rien n'est garanti. Vue depuis le cockpit, panorama du petit déjeuner : rivière Whangarei Enfin bref, outre notre problème récurrent d'antifouling, il y a de l'occupation avec les moteurs, le dessalinisateur, les entrées d'eau, les voiles... et plus on cherche plus on trouve des petits (ou des gros) détails qui risquent de s'aggraver. Disons que contrairement à ERDF, on n'attend pas que ça pète pour entretenir, Yves en particulier préfère la prévention des pannes. Parking du désespoir On nous a mis dans un coin un peu éloigné des douches et autres commodités, dans ce que j'appelais l'année dernière le parking du désespoir,  mais maintenant, la partie de ce terrain qui longe la rivière Whangarei est occupé...

Fin de l'épilogue

Y'a pas à dire, pour 6 mois de navigation, il faut compter 2 mois de chantier... Là tout à coup en 3 jours, les enquiquinements se succèdent à une allure vertigineuse : la batterie de moteur bâbord est HS, on ne peut plus le démarrer, le Spectra refuse de faire de l'eau, notre écran multifonction, sans lequel la navigation devient complexe, a rendu l'âme... Yves a trouvé des astuces et pis-aller pour palier momentanément tous ces problèmes, mais il est temps qu'on fasse une pause pour remettre tout en bon ordre de marche. On est obligé d'annuler une étape prévu sur les îles "Poor Knights", des sortes de tas de poix à 8 miles au large. ça à l'air bien joli, tous les matins des bateaux promenades et de plongée partent d'ici pour y faire un tour. C'est une réserve intégrale, on ne peut y débarquer mais la plongée y est autorisée. ce sera pour une autre fois. Enfin pas pour la plongée... l'eau est bien verte et frrroide... Je pense qu...

EPILOGUE, encore un peu de navigation

Nous ne sommes quand même pas tout à fait au bout de nos peines. On se rend compte rapidement qu'avec le fort courant de marée, Téthys à marée basse se trouve tout près d'une bouée de corps-mort. Si le propriétaire arrive, il faudra dégager rapidement mais cela est plus facile à dire qu'à faire, alors on préfère anticiper. Il ne fait pas plus de 15°, mais tant qu'à faire d'être mouillé.... Il nous faut une heure d'effort sous le déluge pour récupérer les 2 ancres. Yves s'acharne d'abord sur la Fortress à partir de l'annexe, après s'être cassé le dos hier, il se tue les épaules aujourd'hui,sans succès. Ho hisse !  On finit par trouver un moyen pour remonter cette foutue ancre grâce à un bout frappé sur la chaîne sur lequel je tire avec le winch du génois de Téthys. Quelques photos sûrement plus explicites... On arrive à rapprocher l'arrière de Téthys Et je vais mouliner la voilà ! avec 30 kg de vase......

EN MER ... et arrivée

Comme nous avançons plus vite que prévu, nous risquons d'arriver en 5 jours en Nouvelle Zélande. ça pulse... d'accord ça en fera sourire certains, mais nous on trouve que ça va vite... Or j'ai pris des provisions pour une semaine, me voici donc en train de cuisiner pour absorber tous les fruits, légumes, laitages, fromages et œufs que nous n'avons pas le droit d'importer en NZ.  Je commence par un clafoutis : assise par terre, plats et ingrédients calés entre les jambes, j'arrive à faire le mélange, j'enfourne... et horreur, le plat entame une danse de St Guy, la pâte éclabousse toutes les parois ... Impuissante je regarde la catastrophe en direct, tout ce que je peux faire c'est mettre le four à fond pour que le mélange se solidifie le plus vite possible, si j'ouvre la porte, je vais recevoir le plat sur les pieds... Résultat, un très beau gâteau dentelé et 2 heures de frotti-grattage, à genoux, la tête dans le four, heureus...

En route pour la Nouvelle Zélande

Temps de Toussaint 5 jours.   C'est le temps qu'on passe à Nouméa, bien amarré sur un des rares corps morts disponibles devant Nouville, de l'autre coté de la rade par rapport à Port Moselle. Il fait un vrai temps de Toussaint, de la pluie et surtout du vent, du vent, sans discontinuer, nuit et jour, entre 18 et 20 nœuds avec de belle rafales à 30... A chaque fois qu'on veut débarquer on se fait tremper. Décidément la Nouvelle Calédonie ne veut pas de nous et sans les 3 jours fériés qui nous ont empêché de faire les démarches administratives   nécessaires, nous serions déjà partis. Temps de Toussaint Donc ce matin lundi 4 novembre, à 7h30 nous allons à terre une dernière fois, Yves pour faire la tournée des administrations, moi pour terminer quelques courses et après avoir fait le plein de gazole (détaxé) nous mettons les voiles... Enfin pas longtemps car nous commençons par un arrêt à l'île au Maître à 4 milles environ du port, histoire de caréne...

Retour en arrière avec quelques vidéos...

D'abord notre passage aux îles Maskelyne avec cette vidéo montrant les danseurs par qui le scandale avec Facebook est arrivé... Je vous racontais : Pour 2000 vatu chacun nous assistons à une heure de danse coutumière. Celle ci est exécutée dans la forêt, uniquement par des hommes de la tribu des "smol Nambas". Séquence culturelle. L'île de Mallicolo est grosso-modo peuplée par 2 tribus, les big Nambas au nord et les smol (small) Nambas au sud. Les bigs Nambas portaient pour tout vêtement des grands étuis péniens (en feuilles de bananiers ou de pandanus), les smol Nambas des petits étuis péniens. Comme nous sommes au sud nous avons regardé, vous l'aurez compris, des danses de petits étuis péniens. Ensuite notre courte escale à l'île Pentecôte  Je vous parlais de notre séance d'apnée sur un volcan sous marin   Dans une barque locale, (moyennant 80 euros, là ils nous ont vu venir !) on part nager en mer un peu plus loin le long de la côte sur des ...

DERNIÈRE ESCALE AU VANUATU -UREPARAPARA - FIN OCTOBRE 2019

  Imaginez un énorme volcan de 8 km de diamètre culminant à 760 mètres, tout droit sorti des flots mais dont l'un des flancs s'est affaissé, permettant à l'océan de s'y engouffrer. Ainsi s'est formée la baie de Douloup, longue de 3 km au fond de laquelle, derrière une jolie plage et de beaux palétuviers se dissimule le village de Léséréplag. la baie de Douloup Le mouillage quand il fait beau.... au fond du fjord, devant le mouillage, le village de Léséréplag, aussi appelé Dive Bay Village le village de Léséréplag, aussi appelé Dive Bay Village Sous une pluie battante qui nous permet à peine de voir les flancs du volcan, et juste en même temps qu'un monocoque norvégien, nous entrons dans la baie, pas fâchés de pouvoir nous mettre à l'abri. Toute la journée, sans discontinuer les trombes d'eau se succèdent, mais qu'importe, très vite une pirogue nous aborde : Niniam un homme d'une cinquantaine d'années vient ...